Présentation

Le début de l’enseignement technique supérieur dans notre pays est lié au règne du prince Barbu Stirbei qui, en 1850, élabora un plan d’organisation de l’enseignement des ingénieurs.

Sur la base de ce plan, en janvier 1851, l’École des ponts et routes a été ouverte, qui a reçu le titre de faculté, étant complètement indépendante par rapport à l’enseignement secondaire. L’école des ponts et routes était organisée en trois sections: ponts et routes; topographie et architecture, ayant entre autres Alexandru Orascu, Alexe Marin, Achille August. Il est à noter que pendant cette période en Valachie, à la demande du gouvernement, est envoyé du gouvernement français, l’ingénieur Léon Luis Chrétien Lalanne, avec la tâche de soutenir l’organisation de la Direction centrale des travaux publics.

Parallèlement à l’activité au Ministère des Travaux Publics, l’ingénieur Léon Lalanne participe activement à l’organisation de l’Ecole des Ponts et Routes, qui opère au Collège Saint Sava à Bucarest. Dans l’évolution de l’enseignement supérieur technique dans notre pays, l’année 1881 représente un moment important en termes de réorganisation sur une base moderne de l’ancienne école. En ce sens, il faut souligner la contribution directe de l’ingénieur Gheorghe Duca, qui occupe le poste de directeur. Sous sa direction, l’école s’appelle l’École nationale des ponts et routes.

Grâce aux efforts du personnel enseignant de l’époque, le cursus de l’école s’enrichit de disciplines d’ingénierie: mécanique, routes, ponts, voies ferrées, hydraulique, etc. Parmi les enseignants ayant enseigné à l’École nationale des ponts et chaussées, il faut citer la personnalité de l’ingénieur Anghel Saligny, qui au tournant du siècle se démarque en réalisant des travaux d’ingénierie exceptionnels de l’époque: le pont de Cernavoda, le plus long pont métallique d’Europe continental à cette époque 1895, les silos du port de Constanta, les bassins d’exportation de pétrole, d’autres travaux portuaires.

Pour la réalisation de ces travaux, l’ingénieur Anghel Saligny a fait appel aux diplômés de l’Ecole Nationale des Ponts et des Routes, qui ont prouvé à cette occasion la qualité de la formation d’ingénieur dispensée en Roumanie. Le développement économique de notre pays dans les premières décennies du XXe siècle a nécessité le développement de l’enseignement supérieur en ajoutant de nouvelles spécialisations dans la formation des étudiants. C’est ainsi qu’en 1920, l’École polytechnique de Bucarest a été fondée en transformant et en complétant l’ancienne École nationale des ponts et routes. Au sein de cette nouvelle unité d’enseignement, la formation des ingénieurs en construction se fait en 4 sections, dont l’une était celle de la construction.

Après la Seconde Guerre mondiale, un long processus de modifications des unités d’enseignement supérieur de la construction et de l’architecture commence, de sorte qu’en 1959 l’enseignement supérieur des constructions a été organisé sous le nom de Bucarest Construction Institute. En son sein fonctionnait la Faculté des chemins de fer, des routes et des ponts avec deux sections: CFDP et géodésie. Après 1993, l’Institut des constructions de Bucarest est devenu l’Université technique des constructions de Bucarest avec 6 facultés, l’une d’entre elles étant la Faculté des chemins de fer, des routes et des ponts. Actuellement, la Faculté des chemins de fer, des routes et des ponts forme des spécialistes dans le domaine de la construction dans les transports, le nombre moyen d’étudiants varie entre 600 et 700. Au fil du temps, la Faculté des chemins de fer, des routes et des ponts a été dirigée par de précieux enseignants qui leur contribution a rehaussé le prestige de la faculté.

La Faculté des Chemins de fer, des Routes et des Ponts au sein de l’Université Technique des Constructions de Bucarest est engagée dans la formation professionnelle des jeunes qui optent pour cela et leur transformation en ingénieurs d’élite. Le prestige acquis tout au long de son existence, les enseignants bien formés et dévoués à leur travail, ainsi que les normes élevées auxquelles seuls les très bien formés osent aspirer, y contribuent.


Le cadre convivial, les cours attractifs, les salles d’étude modernes et les équipements mis à disposition des étudiants font de cette faculté une fierté pour le jeune diplômé.


Actuellement, la Faculté regroupe 800 étudiants et 46 professeurs. L’activité de la Faculté des Chemins de fer, des Routes et des Ponts est réalisée sous l’autorité académique du Conseil de Faculté composé de 16 membres, dont 10 enseignants, 4 étudiants et 2 invités permanents.